Les enjeux écologiques touchent tout le monde et tous les secteurs. Le transport aérien n’échappe pas à la règle. De nouvelles initiatives sont à prendre pour permettre une transition du secteur aérien. C’est un projet signé par l’université de Bordeaux, l’Aéroport de Bordeaux et la fonction Bordeaux université. De quoi s’agit-il ?
De nouvelles solutions pour la transition du secteur aérien
Miser sur la transition du secteur aérien est capital pour atteindre les objectifs écologiques qui ont été fixés. Cela implique l’utilisation de carburants d’aviation durables ou SAF. Ce qui serait une alternative moins polluante et tout aussi efficace que le Kérosène.
Ce dernier serait fait à base de ressources biosourcées ou des produits de synthèse. Ce qui n’empêchera pas totalement la diffusion de CO2 pendant l’utilisation des aviations. Mais, cette solution réduira les impacts environnementaux de ces engins.
Plusieurs partenaires sont parties prenantes à ce projet. C’est l’un des plus grands qui concerne l’évolution écologique en France. Et, cela risque de changer du tout au tout le monde de l’aviation. Du moins, ce sera le cas pour les compagnies aériennes, mais pas pour les passagers. Ces derniers continueront de profiter de leur vol en toute sécurité et confort. Et, ils n’auront plus à culpabiliser pendant tout le trajet.
Les critiques à cette solution
Ce n’est pas la première fois que des alternatives plus propres au kérosène sont discutées. Mais la solution n’est pas du goût de tout le monde. Pour cause, elle implique des surcoûts dans l’utilisation des avions. Évidemment, un carburant plus écologique coûte plus cher. Ce n’est pas idéal dans la mesure où les besoins de carburant sont très importants pour ces moyens de locomotion XXL.
De plus, il y a les complications logistiques à l’utilisation de ce genre de produit. En effet, la production et la vente de ce dernier ne sont pas encore populaires. Les risques de manque sont trop importants. Ce qui n’est pas fait pour rassurer les compagnies aériennes.
Les scientifiques pour démocratiser davantage cette solution
C’est en ces points que cette nouvelle initiative est intéressante. Les scientifiques de l’université de Bordeaux engagent leur expertise scientifique et leur connaissance technologique dans la recherche de solution adaptée. Le projet sera mené en partenariat avec le Bordeaux INP et INRAE.
Cette filière présente un potentiel non-négligeable. C’est le cas pour le développement du secteur de l’aviation. Voilà pourquoi, des experts en économie de l’innovation se penchent sur la question. L’agroécologique peut en effet proposer des alternatives qui répondent à tous les besoins de chacun.
Une collaboration avec les principaux protagonistes
Malgré toute la bonne volonté du monde, la transition du secteur aérien ne se fera pas sans l’intervention et la collaboration des principaux protagonistes. Et, le projet annoncé par l’université de Bordeaux semble être en bonne voie en ce sens. Des entreprises comme Airbus ou EDF et TotalEnergies participent à l’expérience. Cela apporte aussi la preuve d’un engagement collectif fort pour la protection de l’environnement et dans la recherche de solution adaptée.
Des acteurs du secteur public seront aussi du voyage. Ce qui augmentera les chances d’obtention de carburants d’aviation durables. Et, l’engagement écologique est tel que le projet permettra aussi de soutenir l’économie locale de la région de Bordeaux.
Bref, d’ici à quelques années, le transport aérien tel qu’on le connaît risque des bouleversements. Grâce à une initiative des scientifiques de l’Université de Bordeaux, la transition du secteur aérien est pour bientôt. Cela impliquerait un changement dans le choix des carburants à utiliser pour le fonctionnement des avions. On entrerait dans une phase de transport plus propre avec des carburants moins polluants, mais tout aussi efficaces.